En France, l’usage du téléphone portable au volant est prohibé d’après le Code de route. Depuis le 1er juillet 2015, tout conducteur d’un véhicule en circulation ne peut mettre à l’oreille tout dispositif susceptible d’émettre du son à l’exception des appareils électroniques correcteurs de surdité. Cette interdiction concerne les oreillettes et les casques pour téléphoner et pour écouter de la musique. Pour en savoir davantage sur le sujet, poursuivez votre lecture.

Les sanctions concernant l’usage du téléphone au volant

Le téléphone au volant est une infraction qui est sanctionnée d’un PV avec une amende de 135 euros et un retrait de 3 points sur le permis de conduire. Les sanctions concernent la contravention de classe 4. A noter que cette amende peut être minorée à 90 euros si elle est payée dans les 15 jours après la réception du PV et majorée à 375 euros si c’est payé sous 45 jours. Le délai est de 60 jours si on règle l’amende en ligne. C’est après le paiement de l’amende qu’il y a le retrait des points effectif. Pour les jeunes conducteurs en période probatoire, le retrait de points vaut une lettre 48N et une obligation de stage de sensibilisation à la sécurité routière. La loi est très stricte concernant le téléphone au volant, car ce comportement est responsable de 10 % des accidents de la route. Il faut savoir que téléphoner tout en conduisant détourne l’attention de la route et mobilise au moins une main, et ça représente un risque d’accident. Si on a vraiment besoin de téléphoner au volant, on utilise un kit mains libres sans oreillette, branché sur l’autoradio ou Bluetooth. Pour contester un PV, il faut contacter cet avocat pour infraction de portable au volant.

Bon à savoir

Depuis le 22 mai 2020, dans le cadre de la mesure numéro 3 du CISR (Comité Interministériel de la Sécurité Routière), il y a un retrait du permis de conduire si le conducteur a fait une autre infraction du Code de la route et si c’est constaté en même temps que le téléphone au volant. Parmi les autres infractions simultanées, il y a les excès de vitesse, le feu rouge grillé, la circulation sur la voie gauche, le non-respect des distances de sécurité entre les véhicules, de la priorité au passage piéton, du stop et du cédez le passage, le dépassement dangereux, l’oubli du clignotant pendant un changement de direction ainsi que le franchissement et le chevauchement des lignes continues. En plus de la rétention du permis jusqu’à 72 heures maximum par les forces de l’ordre, il y a aussi sa suspension pouvant aller jusqu’à 6 mois, c’est décidé par le préfet. La suspension peut aller jusqu’à un an en cas d’alcoolémie, d’accident de route ou d’usage de stupéfiants.


LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.