La nicotine est la substance addictive de la cigarette. Dès la première bouffée après inhalation, elle atteint le cerveau au bout de quelques secondes. Elle se fixe au niveau de récepteurs spécifiques sur les neurones et stimule le cortex frontal du cerveau ainsi que le circuit de la récompense. Elle a un grand contrôle sur le système nerveux ce qui explique la dépendance physique et la difficulté que rencontre le fumeur dans le sevrage tabagique. Dès la première journée d'arrêt de la cigarette, le corps humain va réagir à ce manque et commencer à exhiber des symptômes désagréables. Anxiété, irritabilité, trouble du système digestif, insomnie, augmentation de l'appétit et risque de prise de poids.
La bonne nouvelle et que beaucoup de ces symptômes commencent à s'estomper peu à peu durant les premières semaines du sevrage. Dès les premiers jours, l'ex-fumeur retrouve une meilleure respiration moins d'étourdissement grâce à une meilleure oxygénation du cerveau. Au bout de quelques semaines, il se sent moins fatigué, il n'a plus besoin de la stimulation de la nicotine pour travailler normalement. Également, il reprend un sommeil et un transit intestinal normaux par rapport à la constipation et insomnie qui peut subir durant les premiers jours. Cependant pour l’irritabilité et la prise de poids ça va dépendre de la force mentale du fumeur, sa volonté et son hygiène de vie.
On sait aujourd'hui qu'il existe des moyens qui permettent de limiter ces symptômes désagréables comme le détournement de l'attention par d'autres activités, la détente et la méditation ou évitement des excitants comme le café et le thé que le fumeur a pris l'habitude d'accompagner de cigarettes. Il existe aussi des méthodes de sevrage tabagique, qui affirme éviter aux patients les symptômes désagréables de la dépendance. Comme la technique laser anti-tabac proposée par Clinique Anti tabac, qui permet de se débarrasser de la dépendance physique d'une manière nette et naturelle sans effets secondaires.
