Maladie sexuellement transmissible, la syphilis provoque d’importants impacts sur la santé si elle n’est pas convenablement soignée. Il faut savoir qu’elle débute par un chancre, des éruptions cutanées et des muqueuses. Les symptômes graves sont les soucis oculaires, neurologiques, rénaux, cardiaques, digestifs ou hépatiques. Au cas où la femme infectée par cette MST est enceinte, le bébé est en danger.
La transmission du virus de la syphilis au fœtus
Pendant les premiers mois de gestation, la femme enceinte fait plusieurs prises de sang comme annoncé sur ce site de grossesse. Le premier test sanguin est fait pour confirmer la grossesse en mesurant l’hormone HCG ou Hormone Chorionique Gonadotrope. Cette première prise de sang permet aussi de savoir la présence ou non du virus de la syphilis. Si c’est confirmé, la transmission materno-fœtale est réelle en raison du contact avec les sécrétions maternelles infectées par la maladie. Ainsi, le virus se transmet au fœtus lors de la grossesse ou de la naissance. Si la syphilis est précoce (infection de moins d’un an), le risque de l’inoculer à l’enfant est de 70 %, tandis que si elle est tardive (infection de plus d’un an), le risque est réduit à 10 %.
Les dangers réels pour l’enfant
En cas de grossesse, cette MST qui se transmet par voie sexuelle a des conséquences graves sur le bébé. En effet, elle entraîne un risque d’avortement spontané, une prématurité du bébé, un faible poids à la naissance, une augmentation de décès in utéro et après l’accouchement et des impacts importants comme la surdité, les malformations et les problèmes de vision. Ainsi, la femme enceinte atteinte de cette maladie infectieuse due à la bactérie Treponema Pallidium doit se faire traiter rapidement. Les médecins peuvent prescrire des antibiotiques pour guérir au plus vite de la syphilis.
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